MAIS N’TE PROMÈNE DONC PAS TOUTE NUE
L’équipe artistique
La compagnie
Note d’intention
Mise en scène : Renaud Gillier
Costumes : Agathe Helbo
Décors : Bozzi et Figli
Photos : Michel Slomka
Maquillages : Adrien Conrad
Distribution : Luca Bozzi, Renaud Gillier, Charly Labourier, Maud Landau
« C’est pour s’inscrire dans la continuité du travail de la compagnie que nous avons décidé de monter Mais n‘te promène donc pas toute nue, de Georges Feydeau.
Le rythme frénétique mis à l’oeuvre dans cette comédie conjugale se marie avec le jeu exacerbé de la farce italienne, dont nous sommes héritiers.
Nous y retrouvons divers archétypes : Ventroux et Hochepaix, hommes politiques avides de pouvoir ; Dejeval, journaliste de presse à scandale ; Victor, domestique insolent, et Clarisse, femme naïve, étrangère aux convenances les plus élémentaires.
Si les femmes, chez Feydeau, sont souvent représentées comme hystériques et incultes (éléments perturbateurs du quotidien des hommes et, ici, de Ventroux), les hommes, dans cette pièce, bien que respectueux des convenances, sont tous fourbes, égoïstes et calculateurs ; à la recherche du pouvoir, ils ont plaisir à faire souffrir l’autre.
La mise en scène mettra en exergue le côté poussiéreux des vieilles convenances, qui ne sont qu’un moyen de paraître, et confrontera la superficialité du monde politique à l’authenticité et au naturel de Clarisse. »
« La compagnie des passeurs est née de notre envie de transmettre notre amour du théâtre, des mots et du mouvement.
Nous avons fait le choix de nous appuyer sur des oeuvres du répertoire classique, qui font partie de notre culture commune, afin de s’adresser au plus grand nombre.
Tout en restant fidèles aux textes et en proposant une esthétique qui s’inscrit dans la tradition du théâtre classique, nous conjuguons au présent les histoires du passé.
Le travail sur les langages nous importe autant que le travail des corps.
Nous marions les mots au mouvement, les masques aux émotions. Dans notre théâtre la poésie côtoie le ridicule au milieu des chants, des danses, des pantomimes et des combats et il nous tient à coeur de monter notre scène dans la plus belle salle du palais comme dans la plus basse cour.
Passeurs nous le sommes, toujours sur la route, par tous les temps et laissant derrière nous, nous l’espérons quelques fragments de rêves. »
