Marie-
Soit un lieu où se déploient formes planes ou volumes, où le silence est de mise, l’opalescence la tonalité recherchée, le noir, l’ombre et la transparence le vocabulaire de base. Les matériaux par leur nature – plexiglas, aluminium, verre organique, calque, laque etc. – s’y frottent, se confondent, dialoguent pour créer un espace dont chacun est invité à faire l’expérience.
Définir son travail ? Il ne se situe pas dans le politique -
Cette ligne tenue, quelles qu’en soient les figures, ces recherches têtues courtisent la lumière. Non comme simple agent physique qui prendrait sa place dans l’œuvre au même titre que les autres matériaux qui la constituent mais comme source de phénomènes tout à la fois surprenants et fascinants qui en perturbe l’élémentaire perception.
aux variations de la lumière et à l’angle de vue du regardeur. Apparitions . Spectres. Un envers de l’endroit qui questionne le visible.
Par déplacements de procédés proches , remise en jeu de savoirs, recherches nouvelles et attrait de la mise en scène, cette chorégraphie contamine l’espace . Colonnes, volutes, vagues, plans spiralés, le plexi occupe la place. Entaillé, troué, poncé. Découpée dans sa chair, la ligne, écriture de lumière dans le papier évidé, se mue en serpentine poussée au blanc,
Lignes de brumes ou d’écumes mêlant à ses linéaments le monde environnant, annulant ses contours, confondant espace de l’œuvre et espace du lieu. Absorption. Perte de repères. Flottement. Traversées… Vivre ainsi l’impermanence du monde qui nous entoure, ses entre-
“ S’élever en finesse”
Ainsi en est-