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Retour programme du Printemps des Arts 2012

LES ACTEURS (Théâtre de la Huchette)


Marie CUVELIER

Au théâtre, elle a travaillé en particulier avec Philippe Mentha (Les Rustres de Carlo Goldoni), Marcel Cuvelier (La leçon de Eugène Ionesco, Clara de Arthur Miller, Le domaine des femmes d'après Anton Tchékhov, L'augmentation de Georges Pérec, Les quatre lundis de Darnetal de Marcel Cuvelier), Philippe Lefèvre (Le barbier de Séville de Beaumarchais), Maurice Attias (Comme tu me veux de Luigi Pirandello), André Oumanski (Douce de Dostoïevsky), Marie Hermès (La jeune fille Violaine de Paul Claudel), Rachel Salik (Puck en Roumanie de Anca Visdéi), Roger Planchon (Approches de Hölderlin de Charles Juliet, S'agite et se pavane de Ingmar Bergman), Nicolas Bataille (La cantatrice chauve de Eugène Ionesco), Laurent Baffie (Toc Toc de Laurent Baffie).

Au cinéma et à la télévision, elle a tourné notamment sous la direction de Jean-Charles Tachella, Stéphane Kurc, Stéphane Bertin, Bernard Queysanne, Jean-Pierre Prévost ...


Valérie CHOQUARD


Elle n’est pas seulement une des interprètes de La Leçon de Ionesco à La Huchette dans la mise en scène originale de Marcel CUVELIER. Elle a travaillé plusieurs fois avec Nicolas BATAILLE ; elle joue régulièrement un répertoire classique : Labiche, Feydeau, Tchekov, mais encore Victor Hugo, Shakespeare, Diderot, Molière, Marivaux, Régnard, Racine - notamment le rôle d’Eriphile dans Iphigénie mis en scène par Claude DARVY ; pour laquelle elle créa le rôle d’Elsa Triolet dans Elsa l’Etrangère au Lucernaire. Elle touche également au théâtre de boulevard avec des pièces de Max Maurey ou Bruno Druard dont elle a joué à la Comédie Caumartin une de ses comédies Bain de Jouvence aux côtés d’Evelyne Leclerc. Danseuse de caractère et chorégraphe, elle a dirigé Sabine Azéma dans La Bûche de Danielle Thompson.


Jean-Marie SIRGUE

Jean-Marie Sirgue est né en 1957. Élève d’André Cellier au centre dramatique de Tours de 1974 à 1976, il travaille en tant que comédien permanent au théâtre du Pratos de Tours (76-81) sous la direction de Gilles Magréau et Ramon Delgado. Puis il fonde le théâtre de la Fronde en 1982 et intervient au sein de cette compagnie en tant que metteur en scène et comédien. La compagnie produit une trentaine de spectacles, parmi lesquels : « Le Voccero » de Yves Heurté, «Rhinocéros La Nouvelle» de Eugène Ionesco (prix Oulmont de la Fondation de France en 2008), « Rue de Paradis » de Jacques Prévert, « Les Konkasseurs de Kakao » auteurs divers, « Célimène & le cardinal » de Jacques Rampal, « Les trous dans la couverture » de jean-Pierre Chabrol… Ces spectacles sont
régulièrement donnés en représentation en France et à l’étranger.

Parallèlement aux activités du théâtre de la Fronde, Jean-Marie Sirgue intervient comme comédien dans les réalisations de Erik Krüger, Jean-Louis Dumont, Virgil Tanase, Guy Cambreleng…ainsi que dans des courts et moyens métrages et des séries télévisées : « La dame de Montsoreau » M.Hamel (07). « Vidocq»de Alain Choquart (09). Il reprend en janvier 2010 « La Leçon » de Ionesco, au théâtre de la Hûchette mis en scène par Marcel Cuvelier


L’histoire

Une jeune fille est accueillie par son professeur pour une leçon. Il commence par tester ses connaissances en lui demandant de réciter les saisons. Ensuite, il passe à une leçon d’arithmétique très simple mais que l’élève ne comprend pas alors qu’elle trouve les résultats de multiplications très complexes. Le professeur perd son calme, la bonne lui adresse de mystérieux avertissements. C’est alors qu’il passe à l’étude des langues néo-espagnoles interrompue de nombreuses fois par la distraction de l’élève à cause de ses maux de dents. Le professeur ne se contrôlant plus, menace l’élève avec un couteau… Puis une nouvelle élève arrive pour la leçon.


La principale raison pour laquelle Ionesco écrit cette pièce est de nous faire réagir sur les comportements des êtres humains grâce à la progression rapide de l’action. En effet, le professeur dit traditionnel et calme devient de plus en plus énervé tandis que l’élève modèle devient de plus en plus distraite. Le spectateur comprend ces changements car c’est tout à fait humain de réagir ainsi. Pour cette raison nous pouvons supposer que Ionesco a écrit cette pièce pour montrer que les apparences sont trompeuses, qu’il faut savoir être patient et surtout qu’il faut savoir se contrôler contrairement aux personnages représentés ici.

LA LEÇON

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