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JOËL GRARE

Il aime aussi voyager léger : castagnettes, tambourins, haricots et autres idiophones qui titillent l’imaginaire, rangés dans un sac à malices aux dimensions des paniers Air France.

Panoplie qui se conjugue à merveille avec la musique baroque, qu’il pratique avec Patricia Petibon, Le Poème Harmonique, Amarillis, Holland Baroque, Concerto Köln.

Il est le complice de Jean-françois Zygel depuis 10 ans, en duo improvisé, pour des ciné-concerts (Nosferatu), rejoint par Didier Malherbe (Gong, Hadouk), pour un trio au nom évocateur : « Le tour du monde en 80 minutes ».

D’un esprit curieux, il est toujours prêt pour de nouvelles rencontres mais affectionne aussi l’art du solo : « Journal d’un percussionniste », épopée « tutti-percussive » autobiographique. « Des pas sous la neige », récital de « Clavicloche » où compositions, transcriptions et improvisations se relaient pour évoquer et célébrer la montagne, la neige, Noël, l’eau et ses polymorphoses.

Il signe la musique du film de Philippe Bérenger « Cahier d’un retour au pays natal », tiré du poème éponyme d’Aimé Césaire.

En 2016, il a composé la musique de « L’ombre du manteau » , spectacle estival crée à l’Abbaye de Marmoutier.


Discographie sélective :

« Follow » : Joël Grare Alpha 504

« Paris-Istanbul-Shangaï » : Joël Grare Alpha 523

« Cahier d’un retour au pays natal » (dvd) les films du paradoxe

« Luis de Briceno » : Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique Alpha

« Rosso » Patricia Petibon et Venice Baroque Orchestra Deutsche Grammophone
« El maestro Farinelli » Pablo Heras Casado et Concerto Köln Deutsche Grammophone

Enfant du rock, batteur, il se passionne très tôt pour les cultures qui jalonnent la route de la soie. Sésames qui lui ouvrent les portes du royaume merveilleux des percussions.

Il se constitue, au fil des ans et des voyages, un instumentarium fait de bois (tong-tong indonésien), de peaux (tambour japonais, daf), de métaux (gongs, cloches, cymbales), de végétaux ( balais, sanza roseau) , de minéraux (lithophone).

Tout un monde sonore, du bruissement aux cataclysmes, qui le pousse à créer le  « Clavicloche », un clavier chromatique de cloches de vache, rondes, en acier, de Chamonix,  d’un registre de 4 octaves.


Des pas sous la neige


Petite suite de Préludes pour « Clavicloche », clavier chromatique d’un registre de 4 octaves

de cloches de vache, rondes, en acier, de Chamonix.

L’eau, c’est avant toute chose, une nature sonore qui s’offre à nous. Ce sont les murmures des stalactites et stalagmites qui peuplent nos grottes, les “grelots” d’une pluie d’été, le cataclysme des grandes cascades, les longues plaintes de la glace qui se rompt au dégel à la surface des étangs, évoquant au lointain la sonnerie d’une cathédrale engloutie.

Légendes d’hier ou d’aujourd’hui, écoutez les voix de l’eau et ses polymorphoses, elles vous mèneront des berges de l’enfance à celles du Styx.

Et quel meilleur ambassadeur que le chant d’acier des cloches pour évoquer un traîneau glissant sur la neige à des vitesses folles en toute insouciance ou le glas qui accompagne un trépas ?

Que cet acier, au tempérament bien trempé, né de la rencontre du feu et de l’eau, du marteau et de l’enclume, au delà d’une froide apparence, réchauffe vos sites auriculaires.

Joué à mains nues, à 2 ou 4 baguettes, à l’archet, avec des aiguilles à tricoter, des plumeaux magiques, des flamboyants, vous entendrez dans un désordre météorologique : « La buée », « L’étang gelé au clair de lune », « Le traîneau sur la neige » , « La cascade des perles de rosée » , « Le grêlon rieur » , « Le cou des vaches »,  « Battements d’ailes dans le brouillard », « Folle eau », « Debussy ou la tour des cloches », « Cloches vespérales », « La noce feras-tu ? », « Sonnerie de plein champ pour faire venir la neige »,  « La valse des flocons » .

Et pour clore le voyage et disparaître en douceur : « Des pas sous la neige »

Voir le site de Joël Grare