Ça va?
La Pièce
La Compagnie « Parenthèse » (Atelier théâtre crée en 1992) fait partie de l’Association Culture et Loisirs de Rochecorbon (Indre-
Cet atelier-
Il comprend une vingtaine de personnes, de tous âges et professions, anciens et nouveaux se croisant d’année en année, au gré des inscriptions.
Chaque année, la compagnie « Parenthèse » donne son travail en deux représentations souvent suivies de plusieurs autres à l’automne.
La réussite du groupe tient à l’esprit insufflé par l’animateur, Alain Leclerc, qui permet à chacun d’exprimer sa personnalité, en partant patiemment de ce qu’il est et de ce qu’il a comme expérience (ou pas), mais qui exige aussi, sans relâche, un parcours de progression qui vise à approcher une qualité de jeu proche de celle d’un acteur professionnel.
Ainsi se mêlent plaisir et rigueur, détente et travail, pour ce groupe dont la cohésion est aussi un élément déterminant d’avancée dans l’ apprentissage passionnant mais jamais achevé du jeu théâtral…
La compagnie « Parenthèse » a obtenu la Tour de bronze à Festhéa en 2019.
La Compagnie
Comédien professionnel formé au cours Florent et au cours Jean Laurent Cochet à Paris.
Pour parfaire sa formation, il a participé à plusieurs stages A.F.D.A.S (formation continue) avec entre autres Bernard Sobel, Roland Bertin, Robert Cantarella, Philippe Hottier, Gérard Hardy …
La liste des pièces qu’il a interprétées est éclectique et s’étend du répertoire classique au répertoire contemporain : Shakespeare, Moliere, Racine, Tchekhov, Cervantes, Marivaux, Musset, Hugo, Claudel, Feydeau, Courteline, Brecht, Beckett, Visniec, Koltes, Rampal, Benchetrit, Durif …
Il interprète également quelques rôles pour la télévision et le cinéma et prête sa voix pour la radio : pièces radiophoniques, récits, spots publicitaires… (France Inter, Europe 1, France Bleu…)
Depuis de nombreuses années, il réalise et met en scène des spectacles avec des comédiens amateurs en région centre.
Le metteur en scène Alain Leclerc
Tel autre devient méchamment sourd quand le « ça va ? » qu’il a imprudemment lancé lui renvoie un « pas des masses ! »…irrecevable.
Ou cet autre encore qui vient sournoisement narguer son ami passablement ronchon, dont il sait qu’il ne va pas super. On n’évitera pas le bienveillant « ça va ?» qui vous branche sur votre santé, sauf qu’ici le syndrome du mal est une scabreuse gigite…
Vous aurez droit aussi à une grève des TGV, au grand dam d’un pauvre passager égaré sur le quai, en attente désespérée du grand voyage…
Celui-
démordra pas, pendant que sa partenaire ( ? !) s’enferme dans ses propres obsessions…
Tel autre vous aborde sans raison, s’impose sans gêne et vous déglutit sans retenue sa logorrhée bilieuse
Ce sont aussi les agaceries entre une mère excentrique et son petit minot très têtu (Maman, j’ai faim). Chamailleries et titillages, tandis que plane le fantôme d’un triste père absent.
Enfin, pour conclure ce théâtre à côté de ses œuvres et de ses pompes , cette prof d’art dramatique qui croit avoir la révélation de ce qu’est l’acteur idéal, et qui chavire dans un délire dithyrambique aussi pédant qu’alambiqué…
Ainsi s’achèvent ces tête-
Voilà que, d’entrée de jeu, les personnages de ce théâtre tentent de prendre le pouvoir (celui d’agir et de parler).
Et l’auteur qui laisse faire !
Alors évidemment ça s’amuse ! -
Ne cherchez pas trop la clé de cet improbable spectacle, aussi fantaisiste que le mot de passe d’un checkpoint imaginaire.
Le fil ténu de ces saynètes, c’est le banal « ça va ? » qu’on balance à quelqu’un, sans savoir où ça va mener…
Par exemple à quelqu’un qu’on croit (re)connaître (« Votre frère »), et voilà que s’installe un quiproquo des plus cocasses (et des plus coriaces)…
Voyez celle-