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Retour programme du Printemps des Arts 2022

La Pièce

La Compagnie « Parenthèse » (Atelier théâtre crée en 1992) fait partie de l’Association Culture et Loisirs de Rochecorbon (Indre-et-Loire).

Cet atelier-théâtre est animé par un comédien professionnel, Alain Leclerc. Il est  ouvert à tous (pas de «niveau» exigé) et draine des habitants de toutes les communes de l’Agglomération.

Il comprend une vingtaine de personnes, de tous âges et professions, anciens et nouveaux se croisant d’année en année, au gré des inscriptions.

Chaque année, la compagnie « Parenthèse » donne  son travail en deux représentations souvent suivies de plusieurs autres à l’automne.

La réussite du groupe tient à l’esprit insufflé par l’animateur, Alain Leclerc, qui permet à chacun d’exprimer sa personnalité, en partant patiemment de ce qu’il est et de ce qu’il a comme expérience (ou pas), mais qui exige aussi, sans relâche, un parcours de progression qui vise à approcher une qualité de jeu proche de celle d’un acteur professionnel.

Ainsi se mêlent plaisir et rigueur, détente et travail, pour ce groupe dont la cohésion est aussi un élément déterminant d’avancée dans l’ apprentissage passionnant mais jamais achevé du jeu théâtral…

La compagnie « Parenthèse » a obtenu la Tour de bronze à Festhéa en 2019.


La Compagnie

Comédien professionnel formé au cours Florent et au cours Jean Laurent Cochet à Paris.

Pour parfaire sa formation, il a participé à plusieurs stages A.F.D.A.S (formation continue) avec entre autres  Bernard Sobel, Roland Bertin, Robert Cantarella, Philippe Hottier, Gérard Hardy …

La liste des pièces qu’il a interprétées est éclectique et s’étend du répertoire classique au répertoire contemporain : Shakespeare, Moliere, Racine, Tchekhov, Cervantes, Marivaux, Musset, Hugo, Claudel, Feydeau, Courteline, Brecht, Beckett, Visniec, Koltes, Rampal, Benchetrit, Durif …

Il interprète également quelques rôles pour la télévision et le cinéma et prête sa voix pour la radio : pièces radiophoniques, récits, spots publicitaires… (France Inter, Europe 1, France Bleu…)

Depuis de nombreuses années, il réalise et met en scène des spectacles avec des comédiens amateurs en région centre.


Le metteur en scène Alain Leclerc

Tel autre devient méchamment sourd quand le « ça va ? » qu’il a imprudemment lancé lui renvoie un « pas des masses ! »…irrecevable.

Ou cet autre encore qui vient sournoisement narguer son ami passablement ronchon,  dont il sait qu’il ne va pas super. On n’évitera pas le bienveillant « ça va ?» qui vous branche sur votre santé, sauf qu’ici  le syndrome du mal est une scabreuse gigite…

Vous aurez droit aussi à une grève des TGV, au grand dam d’un pauvre passager égaré sur le quai, en attente désespérée du grand voyage…

Celui-ci va s’enferrer obstinément dans sa conviction  dont il ne

démordra pas, pendant que sa partenaire ( ? !) s’enferme dans ses propres obsessions…
Tel autre vous aborde sans raison, s’impose sans gêne et vous déglutit sans retenue sa logorrhée bilieuse

Ce sont aussi les agaceries entre une mère excentrique et son petit minot très têtu (Maman, j’ai faim). Chamailleries et titillages,  tandis que plane le fantôme d’un triste père absent.

Enfin, pour conclure ce théâtre à côté de ses œuvres et de ses pompes , cette prof d’art dramatique qui  croit avoir la révélation de ce qu’est l’acteur idéal, et qui chavire dans un délire dithyrambique  aussi pédant qu’alambiqué…


Voir le site de la compagnie

Ainsi s’achèvent ces tête-à-tête entre deux simples chaises,  à bâtons rompus…




Voilà que, d’entrée de jeu, les personnages de ce théâtre tentent de prendre le pouvoir (celui d’agir et de parler).  
Et l’auteur qui laisse faire !

Alors évidemment ça s’amuse ! -  à créer des situations incongrues, à manipuler les mots, à tirer les ficelles, à faire défiler une galerie loufoque de barjots.

Ne cherchez pas trop la clé de cet improbable spectacle, aussi fantaisiste que le mot de passe d’un checkpoint imaginaire.

Le fil ténu de ces saynètes, c’est le banal « ça va ? » qu’on balance à quelqu’un, sans savoir où ça va mener…

Par exemple à quelqu’un qu’on croit (re)connaître (« Votre frère »), et voilà que s’installe un quiproquo des plus cocasses (et des plus coriaces)…

Voyez celle-ci qui vous harponne d’un salut amical (où tu vas ?) et se cramponne diablement à vos basques – irrémédiablement.