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ANTOINE GUERBER


Antoine Guerber prend en 1992 la direction de l’Ensemble Diabolus in Musica.

Dès ses débuts,l’ensemble se consacre aux répertoires français du Moyen Âge et devient rapidement symbole d’excellence dans le monde de la musique médiévale.

La carrière de l’ensemble est ponctuée d’une riche discographie, régulièrement distinguée par la presse.

En 2012, Diabolus in Musica reçoit le Prix de la Fondation Liliane Bettencourt pour le Chant Choral, décerné par l’Académie des Beaux-Arts.

Soucieux de s’enrichir de collaborations artistiques de qualité et de promouvoir le répertoire médiéval, Diabolus in Musica s’ouvre régulièrement à des projets avec des artistes venus d’autres horizons. Antoine Guerber se consacre par ailleurs à la recherche musicale, à l’origine de chacune des créations de l’ensemble qui cherchent à cerner au plus près la mentalité et la sensibilité médiévales.

En parallèle à son activité de concerts et ses tournées nationales et internationales, Diabolus in Musica accorde une importance particulière à la médiation envers tous les publics et aux actions pédagogiques destinées aux scolaires, afin de sensibiliser le plus grand nombre à la musique médiévale.

Tous les mois de juillet, l’Ensemble organise à Tours Les Méridiennes, festival ouvert à toutes les musiques, dont le succès auprès du public ne cesse de croître chaque année.

DIABOLUS IN MUSICA

Retour programme du Printemps des Arts 2016

AMOURS, AMOUR


À travers les siècles depuis le Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, avec des poètes connus, d’autres moins connus, Amours, Amour… donne à entendre des textes qui traitent de la passion amoureuse, de l’amitié, de l’amour filial, du désir ou de l’absence de l’être aimé. Il prouve qu’au-delà de la métamorphose d’une langue au fil du temps, l’amour, « ce frein sublime à la chute » - ou cet accélérateur - , est comme une cendre permanente, indestructible sous la parole humaine en jachère.

Ces poèmes sont illustrés par des chansons des XIIe, XIIIe et XIVe siècles.

L’expression de l’amour en poésie et en musique a une histoire, un commencement : au tout début du XIIe siècle, pour la première fois, des artistes chantent leurs passions dans leur langue de tous les jours et non plus en latin. Les troubadours au sud puis les trouvères au nord, expriment les tensions et les aspirations de la société féodale. L’amour dit «courtois» est constitutif de cet évènement considérable de notre histoire artistique : la naissance de la chanson. L’élan est donné et tout au long du Moyen Âge, l’évolution des styles musicaux donne toujours la part belle à la chanson d’amour.

Amours, Amour... est un spectacle vivant, qui évolue d’une représentation à l’autre... ainsi, le poète Timothée Laine choisira, au gré des représentations, des textes d’auteurs de dif­férentes époques, parmi lesquels : Guillaume de Machaut, Pierre de Ronsard, Philippe Jaccottet, Octavio Paz, Jean de la

Fontaine, l’Abbé de l’Attaignant...

Diabolus in Musica interprétera des chansons de Chrétien de Troyes, Richard de Fournival, Pierre de Blois...et bien d’autres compositeurs, connus ou anonymes, du Moyen Âge.


Voir le site de Diabolus in Musica

JULIA GAUDIN


Julia  Gaudin naît à Lyon en avril 1988. Pratiquant la musique depuis son plus jeune âge, elle commence le chant en 2006 et entre au Conservatoire de Lyon (CRR) un an plus tard.


En septembre 2010, elle est admise dans la formation professionnelle du chœur d’adultes, à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, dans la classe d’ Yves Sotin en technique vocale. Elle obtient le diplôme d’Études vocales de Notre-Dame, en mai 2013.


Grâce à cette formation, elle a eu de nombreuses fois l’occasion de chanter en soliste, sous la direction de Lionel Sow, que ce soit dans le Requiem de Campra, la messe du Couronnement de Mozart, le Dixit dominus de Haendel ou encore dans des œuvres de Britten, tel que le Christ’s Nativity ou encore le Te Deum in C.


Elle a aussi eu l’occasion de chanter le Gloria de Poulenc, œuvre pour soprano solo et chœur, en tant que soliste à Lyon, sous la direction de Dominique Thierry.


Parallèlement à ces performances solistes, elle a aussi une lourde formation de choriste. Plusieurs productions en chœur dans le cadre de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris : Requiem et Confitebor tibi domine d’André Campra, Oratorio de Noël de Bach, Passion selon Saint-Jean de Bach, Komm, Jesu Komm de Bach, Requiem de Fauré, Symphonie des Psaumes de Stravinsky, messe Salve Regina de Yves Castagnet, Rejoice in the Lamb de Britten, les Liebeslieder Walzer de Brahms au Châtelet.


Par ailleurs,  elle se spécialise en musique baroque et médiévale, que ce soit au CRR de Tours auprès de Noémie Rime ou de Sylvain Dieudonné spécialiste, du chant grégorien.


Elle s’est aussi formée, sous forme de masterclasses ou de stages, auprès de maîtres tels que, Howard Crook, Dominique Visse, Alain Buet, Paul Triepels, Margreet Honig, Anne le Bozec, Udo Reinemann, Dominique Vellard.


Elle passe cette année sa médaille d’or au CRR de Paris en cycle spécialisé, dans la classe de chant lyrique de Sophie Hervé.


NICOLAS SANSARLAT


Avec son violon, il commence ses études musicales, à deux pas de la maison natale de François Rabelais à Chinon en Touraine et se passionne très tôt pour la musique ancienne.


Il est diplômé en musique ancienne et en musique d'ensemble au Département de Musique Ancienne du CNR de Tours dirigé par Marie-Anne Pottier, où il bénéficie des enseignements d'Anne-Marie Turion, de Pascale Boquet et Denis Raisin-Dadre ainsi que d'une initiation aux anches de la Renaissance avec Michèle Vandenbroucque.


Il étudie le langage musical de la Renaissance au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Musica practica avec Olivier Trachier.


Il est titulaire du Diplôme d'État pour enseigner les instruments anciens à cordes frottées.


Au CNR de Tours, à l'École Nationale de Musique et de Danse d'Evry avec Nicolas Brochot, et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, il se forme à la direction d'orchestre. Cours d'orchestration, d'analyse, d'écriture, font partie de ses études.


Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient un Premier Prix d'orchestration mention bien à l'unanimité et entre en classe supérieure de direction d'orchestre après un diplôme avec mention bien à l'unanimité dans la classe de Claire Levacher.


La direction d'orchestre va l'amener à participer à de nombreux projets aussi bien pédagogiques que musicaux au sein de plusieurs ensembles très variés.


Son vif intérêt pour la danse Renaissance et Baroque qu'il pratique dans divers stages et conservatoires, suscite sa présence auprès de danseurs débutants et confirmés, qu'il accompagne en solo ou avec divers ensembles au sein de stages, bals et spectacles. Il participe à la création musicale (en 2005) pour le spectacle "Pas épars"de la Compagnie Labkine avec Noëlle Simonet et Jean-Marc Piquemal.


Avec sa Lira da braccio, il prend part au projet de restitution de la "Fabula di Orfeo" d'Angelo Poliziano (fable du XVe s.), réalisé dans le cadre de la formation professionnelle de la Fondation Royaumont en 2006.


Au Département de Musique Ancienne du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, où il obtient un master de violon baroque dans la classe d'Odile Edouard, avec mention très bien à l'unanimité.


TIMOTHÉE  LAINE

 

Auteur dramatique, lecteur, interprète de récitals de poésie ; pratique des expériences radicales qu’il nomme « Balbutiements ». Timothée Laine  mène un travail de recherche sur la relation entre le souffle, la parole et l’écrit.


Ses domaines d’intervention sont nombreux:


Récitals de poésie dans toute la France.


Lectures littéraires dans toute la France : plus de 70 programmes thématiques ou par auteur (dont des créations avec des textes de Claude Vigée, Michel Butor, Pierre Alechinsky, Salah Al Hamdani...).


À l’initiative de plusieurs spectacles et performances pluridisciplinaires en collaboration avec des peintres (Aki Kuroda, Claude Délias, M.K.Leroux) et des musiciens (Arthur Aharonian, Danuta Glowacka, Pia Segerstam, Irène Lecoq, Ensemble Diabolus In Musica dirigé par Antoine Guerber, Michel Kempf, Philippe Henry, Nicolas Lelièvre…).


"Corps à corps poème(s)" Festival Poésie dans(e) la rue Rouen 2015, Maison de la Poésie transjurassienne 2011 ; « Rimbaud à la lettre » 2006, «L’Appel» 2009, «Théâtre des Balbutiements» 2009, Maison de la Poésie de St-Quentin-en-Yvelines ; « Le banquet d’un acteur » 2005, « Le banquet littéraire » 2002,  Centre Européen de Poésie d’Avignon.


Plusieurs mises en scènes dont : « Phèdre » de Yannis Ritsos, Théâtre du Quai de la Gare à Paris,
«Thyeste» de Sénèque, place des Grés à Paris et « Peinture sur bois » de Bergman, Théâtre Oblique à Paris.


Improvisations « Balbutiements » depuis 1991 à La Villette (Pavillon Tusquet et dans une Folie du parc), au Théâtre Montorgueil, au Théâtre de l’Ile Saint-Louis à Paris en 1995, à l’Aire des Poètes de Belfort et Montbéliard en 1999, au Centre Européen de Poésie d’Avignon en 2002, à la médiathèque de Carros (06) en 2004, à la Maison de la Poésie de St-Quentin-en-Yvelines (78) en 2006, à la bibliothèque d’Evry (91) en 2006, aux Pérégrinations Littéraires de « Saute-Frontière » (39 et Suisse) en 2006, Maison de la Poésie transjurassienne 2011, Festival Poésie dans(e) la rue Rouen 2015.


Auteur de quatre pièces de théâtre inédites : « Rue Daguerre », « Désespérément, Faust », « C’est beau d’être debout dans le crépuscule » et « Soudain la guerre interdite ».


Récital de voix parlée interactif dans toute la France - Épopée du public, épopée du poème  : 220 textes de 110 auteurs pour plusieurs heures de poèmes mémorisés dont la liste est distribuée au public. Le public est l’architecte du programme.


L’ensemble Diabolus in Musica est subventionné par la DRAC Centre-Val de Loire, le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire et la ville de Tours .